Naïssam Jalal : composer pour guérir

Après avoir expérimenté les vertus thérapeutiques de la musique, la flûtiste et compositrice Naïssam Jalal dévoile un répertoire composé de « rituels de guérison », inspiré par la transe ainsi que par les effets bénéfiques de la musique en milieu hospitalier.

Le pouvoir de la musique

Il a suffi que Mehdi Chaïb lui joue quelques notes au saxophone dans sa chambre d’hôpital alors qu’elle était paralysée pour qu’elle découvre les vertus thérapeutiques de la musique.

Dès lors, elle investit le milieu hospitalier pour apporter soulagement et réconfort aux malades. Elle multiplie les concerts dans les hopitaux de jour, dans les services d’oncologie, auprès de patients en chimiothérapie, dans les centres de rééducation… Et c’est indéniablement auprès des malades de ces centres, à savoir des personnes en perte de mobilité, suite à des accidents cardio-vasculaires ou des accidents de la route, que les concerts ont eu le plus d’effets. Les patients sont en effet déjà dans un cheminement de reconstruction et la musique s’avère être un vrai soutien, notamment auprès des enfants, tel que le décrit Naïssam Jalal : « Les enfants étaient tellement pris par la musique que les kinés pouvaient les manipuler parfois pendant une demi-heure au lieu des dix minutes habituelles et donc vraiment faire des progrès pendant la séance ».

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